Les accusations portées sur les réseaux sociaux par le Parti populaire sur le prix de la soupe dans les écoles sont revenues sur la table du conseil communal de Dison hier soir. C’est le conseiller socialiste Michel Bouhy qui est revenu sur cette question qui avait suscité pas mal de polémiques. « Vous avez déclaré que le prix de la soupe préparée par le CPAS variait d’école à école, et parfois de classe en classe, jusqu’à atteindre 3,40€ le bol, et que c’est honteux et indécent. Si c’est vrai, c’est effectivement honteux et indécent. Mais voilà, c’est faux, et ce sont vos accusations qui sont honteuses et indécentes. Toutes les écoles, et même celles du libre, peuvent avoir accès à ce service, au prix de 0,60 € le bol ! Par ces fausses déclarations, vous avez nui à l’image de marque de notre enseignement, et donc à l’emploi qui vous est pourtant si cher, quand on sait que la maintien ou non d’une classe se joue parfois à un élève. » Mais où ont-il cherché ce chiffre de 3,40€ ? C’est l’échevine de l’enseignement Stéphanie Willot qui éclaircit l’affaire : « C’est effectivement le prix demandé à l’école du Centre d’Andrimont, mais pour un repas complet, livré par un traiteur. » Les représentants du P.P. n’ont pas réagi à cette mise au point.
On a aussi brièvement évoqué le dossier d’implantation d’un élevage intensif de poulets à Andrimont, contre lesquels 300 riverains se sont élevés et à propos duquel le collège de Dison a émis un avis défavorable. « Pas pour des raisons techniques » a précisé l’échevin Benoît Dantinne, « mais par volonté politique de promouvoir sur notre commune une agriculture différente et non intensive. » Pour le moment, le dossier suit son cours à la Région wallonne. (L.B.)