C’est un point de l’ordre du jour du conseil communal de Limbourg qui est passé quasi en catimini, hier soir mais qui s’avère être capital pour l’avenir de la commune. C'est même le projet phare de la majorité actuelle, la Limbourgeoise : la construction du nouveau pôle administratif.
Ce pôle administratif regroupera sur un seul site tous les services communaux, avec le CPAS, la police et d’autres services. Le projet a été voté hier soir sous couvert de marché public, et n’a guère suscité de nouvelles discussions, sinon le commentaire de Sonia Genten, du groupe d’opposition « Changeons ensemble ». « C’est trop cher pour notre commune » qui justifie ainsi l’abstention de son groupe, rejoint par l’autre groupe d’opposition Limbourg demain, soit cinq abstentions. Le projet est estimé à quelque 11,9 millions d’euros ! Ce vote marque l’approbation définitive du projet par la commune. Reste tout le parcours administratif auprès de la partie subsidiante, c'est-à-dire la Région wallonne.
Soutien à la gare de Welkenraedt
On retiendra encore cette motion présentée par le groupe Changeons ensemble en soutien à Welkenraedt et de sa gare, victime d’une réduction d’horaire des guichets comme beaucoup d’autres gares de Wallonie. Une décision qui réduit l’attractivité ferroviaire, fragilise des publics comme les personnes âgées, réduit l’importance de préserver les gares comme lieu de vie, et n’a fait l’objet d’aucune concertation avec les autorités communales, et accentue la fracture numérique, estime la motion qui demande à la SNCB de réévaluer sa position et a été votée à l’unanimité. Dans la discussion qui a suivi, d’autres exemples concrets ont été ajoutés : comment on fait pour les groupes, ou l’usage impossible d’argent liquide avec les automates etc.
Ajoutons que ce conseil était le dernier du conseiller libéral Frédéric Dobbelstein, lui-même monté en cours de mandature à la place de Jonathan Chanteux, car ses nouvelles fonctions professionnelles à la tête de l’Intercommunale Inago, qui gère trois maisons de repos dans la région de Plombières, sont incompatibles avec un mandat communal, estime-t-il.