La problématique des avantages sociaux dans l’enseignement s’est invitée au conseil communal d’Olne hier soir. Ces avantages sont accordés facultativement par une commune ou une province aux élèves des écoles communales ou provinciales et libres. Par avantages sociaux on entend, par exemple, le coût des garderies, des cantines, des piscines et des voyages scolaires. En Belgique francophone, de nombreuses écoles s’estiment encore discriminées par rapport aux établissements du réseau communal en raison de l’intervention dont bénéficient les élèves de l’officiel dans les coûts de ces avantages. Derrière cette problématique se cache donc l’égalité de traitement entre les deux réseaux. En résumé, ce qu’une commune octroie comme avantages sociaux aux écoles de son réseau, elle devrait aussi les accorder à celles du réseau libre.
Hier soir, le conseil communal d’Olne a approuvé une convention qui précise les modalités d’intervention de la commune à ce sujet. « L’ensemble des financements octroyés aux associations en lien avec les écoles a été remis à plat et fixé au sein d’un règlement. Concrètement, la commune financera l’encadrement des garderies organisées par l’école Saint-Louis dans la même mesure que ce qui est proposé par les écoles communales. Le financement des associations en lien avec les écoles a été revu afin de fixer un montant identique par élève selon le principe "un enfant = un enfant". Ces associations bénéficieront d’un montant de 30 euros par élève pour financer leurs activités et d’un montant de 4 euros par élève pour l’organisation de la Saint-Nicolas », a expliqué le Bourgmestre Cédric Halin.
Quel sort réservé à Olne Autrefois ?
Ce système va-t-il empêcher l’organisation d’Olne Autrefois de bénéficier désormais des subsides ? C’est la crainte exprimée par le conseiller communal Ecolo Dorian Kempeneers. "Olne Autrefois est un groupement d’action locale ayant pour but de servir le projet de l’école Saint-Louis d’Olne. Mais c’est surtout un évènement reconnu par le CGT (commissariat général au tourisme), une fête renommée bien au-delà des frontières communales, un lieu qui rassemble les Olnois et qui est bien souvent le premier lieu où, en devenant bénévole, on s’implique dans sa commune. Ces dimensions sociale, culturelle et touristique font d’Olne Autrefois une manifestation qui dépasse largement le cadre scolaire et dont profite largement la commune. Nous regrettons que la sauvegarde de ces aspects n’ait pas été envisagée », explique Dorian Kempeneers.