Cela fait déjà trois mois que la ville de Limbourg a été ravagée par les eaux. Trois mois qu’elle tente de se reconstruire. Si elle a déjà pu réaliser beaucoup de choses pour fonctionner à nouveau presque normalement, il reste encore du pain sur la planche, et le ministre Collignon était présent cette après-midi pour s’en rendre compte. "Le travail sera encore long, on voit que les stigmates sont toujours présents. On voit qu’il y a encore beaucoup de murs à sécher, des travaux à réaliser. Mais à chaque jour suffit sa peine et je crois que si on se sert les coudes, on dépassera cette difficulté qui est quand même du jamais vu", précise le Ministre Wallon du Logement et des Pouvoirs Locaux. "Ce sera psychologiquement long pour tout le monde, riverains personnel et politique. On va devoir se retrousser encore plus les manches pour remettre en vie notre belle ville et la rendre, on l’espère encore plus belle", ajoute encore la bourgmestre, Valérie Dejardin.
Mais au-delà d’une visite et d’un simple état des lieux, cette venue ministérielle lui permettait aussi de savoir ce qu’il manque à l’administration pour encore mieux fonctionner. Personnel, conditions de travail, il a pu faire le tour de la question: "Il y a sans doute encore des renforts de personnel à obtenir, une administration qui peut être mieux. Il y a aussi le gros défi du relogement. Certaines personnes viennent encore taper à la porte des autorités. Il va falloir trouver des réponses. On fait aujourd’hui le maximum du possible", précise Christophe Collignon
"C’est peut-être l’occasion de repenser des choses"
Au sein de la commune, on craint l’hiver mais l’avenir reste plutôt serein avec un certain soutien ressenti du gouvernement wallon qui pourrait permettre de rendre les choses encore plus belles.
"C’est peut-être l’occasion de repenser des choses qui étaient ancrées depuis des années. Il y a plein de choses qui ont émergé ces dernières années et qu’on pourra remettre au centre du jeu dans l’avenir à Limbourg"
Le dossier de la future maison communale sur le site Hoeck, qui accueillerait aussi le CPAS, la police et la justice de paix, a déjà subit quelques changements suite aux inondations. Et il pourrait d’ailleurs avancer plus vite que prévu. Du moins, ils l’espèrent. (M.B)