Les inondations et la gestion de la crise qui s’en est suivie restent au coeur des débats dans nos communes. C’était encore le cas hier soir au conseil communal de Verviers, où majorité et opposition se sont parfois échangés des mots doux, certains (PTB et Ecolo) estimant que des sinistrés étaient abandonnés à leur sort. Pas de quoi ramener la sérénité des débats en bord de Vesdre.
"La plupart des personnes sont abandonnées, il y a encore plein de situations qu’on ne connait pas. L’enquête en porte-à-porte n’a touché qu’une personne sur trois", estime Laszlo Schonbrodt, chef de groupe PTB.
"Je pense qu’il y a des personnes qui se sentent abandonnées. Les pouvoirs publics ont fait le maximum de ce qu’ils pouvaient. Mais que je dis qu’il faut retourner au domicile des gens, l’échein Breuwer me répond qu’il ne faut pas prendre les gens pour des assistés. Ca rentre dans ce qu’on reproche, c’est le manque de communication, manque de pédagogie, même si je le répète on est conscients du travail phénoménal qui a été abattu", nous confie Jean-Sébastien Mahu, conseiller communal Ecolo.
"On n’a abandonné personne, que ce soit la dame de 94 ans habitant au 9ème étage ou les dégâts collatéraux des immeubles, on ne compte pas s’il y a eu un mètre, deux mètres ou trois mètres d’eau. C’est pour ça qu’on mène des enquêtes sociales pour établir les besoins", a souligné la bourgmestre Muriel Targnion face aux critiques pendant le conseil communal en présentiel, tout en faisant un point de la situation au niveau des aides, du gaz, de la reconstruction, etc.