Comme de nombreuses autres communes, Plombières bénéficie de l’appui d’un conseiller en énergie. Outre la maîtrise des consommations d’énergie dans les bâtiments communaux, il est chargé du contrôle du respect des normes de performance énergétique des nombreux bâtiments lors de l’octroi de permis d’urbanisme mais aussi d’aider le consommateur à alléger sa facture d’énergie. La promotion de l’utilisation des énergies renouvelables est encore une autre de ses missions.
Hier soir, au conseil communal, le conseiller OCP Jonathan Debougnoux a fait état du rapport annuel 2021 du conseiller. Parmi les mesures qu’il a menées, on retiendra la nouvelle installation photovoltaïque à la crèche communale, les travaux de chauffage au centre sportif à Gemmenich, le placement de compteurs intelligents pour un monitoring des bâtiments communaux, les informations au grand public sur les primes, des travaux pour la mobilité (éclairage intelligent, bornes de recharge vélo, etc.), et encore la mise en place d’une stratégie immobilière à long terme.
Des tableaux truffés d’erreurs ?
Après s’être assuré que le conseiller en énergie était supervisé dans son travail par l’échevin responsable, l’élu d’opposition URP Marc Belleflamme a pointé de nombreuses erreurs dans les tableaux et graphiques présentés qui montreraient les grosses difficultés du conseiller à remplir sa mission dans le cadre du mi-temps qui lui est alloué. « Il y a comme un appel à l’aide au vu des nombreuses missions qui lui sont confiées. D’ailleurs, il confesse ne pas pouvoir, notamment, lire et analyser les déclarations PEB qui lui sont soumises alors que cela nous semble, d’une part, être au coeur de sa mission et, d’autre part, relever de ses compétences. Il est certificateur PEB agréé pour les bâtiments publics ».
Pas prioritaire
« Ce rapport n’était qu’administratif et pas primordial » a reconnu la Bourgmestre Marie Stassen qui estime que d’autres dossiers étaient plus importants à mener en ce mois de janvier. Et donc, la majorité a demandé au conseiller en énergie de ne pas passer de temps sur la rédaction de ce rapport. Pour le groupe URP, “cette justification démontre trois problèmes récurrents au sein de l’administration communale : le manque de clarté dans les missions de certains agents, l’absence de supervision directe de ceux-ci et l’inflation de tâches administratives, qui les détourne du cœur de leur mission ». (Manu Yvens)