Chaque année à Bruxelles a lieu le Parlement Jeunesse, qui accueille une centaine de participants. Des jeunes de 17 à 26 ans sont venus de tous horizons. Cette année, 3 Verviétois intègrent l’hémicycle pour débattre et partager leurs idées.
Rencontrer, débattre et partager ses idées, c’est le quotidien qu’ont vécu durant une semaine trois jeunes de notre arrondissement venus tester l’expérience du Parlement Jeunesse au sein de l’hémicycle du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Une opportunité pour eux de se glisser dans la peau de ministre et député. Et découvrir de plus près le monde politique. Avec l’objectif d’en faire partie un jour ?
« Mon expérience au Parlement jeunesse n’est pas du tout liée au secteur de la politique. Moi, c’est pour les rencontres entre jeunes et pour l’exercice de la démocratie en tant que telle. Le fait de pouvoir développer son esprit critique et d’apprendre ce que les autres pensent », explique Thibaut Crismer, Ministre au Parlement jeunesse.
Pour pouvoir intégrer le Parlement jeunesse, il n’est pas nécessaire d’avoir suivi des études de droit ou de posséder un bagage politique. Basile Midrez, Député au Parlement jeunesse s’est intéressé grâce aux débats partagés en famille. « On a toujours aimé partager nos opinions et débattre avec mes trois frères et ma soeur ».
Donner la voix aux jeunes
Cette semaine de débats et d’échanges, c’est aussi l’occasion d’en apprendre davantage sur le fonctionnement de notre démocratie qui peut parfois sembler floue. Voire opaque aux yeux des jeunes. « On connaît généralement assez mal le fonctionnement de nos institutions. La Belgique est relativement complexe. C'est ici l’occasion d’être confronté au système. Et de se rendre compte des difficultés de s’entendre et de l’importance de trouver des compromis », explique Denis Crismer.
Le Parlement jeunesse permet aussi à la société de prendre conscience de la valeur des jeunes. Et de leur donner une voix. « L’objectif, c'est que les jeunes puissent donner leur avis et prendre la parole en public. Et prendre conscience que leur opinion a de l’importance dans la société et qu’ils l’expriment », explique la Vice-présidente de l’asbl Parlement Jeunesse Céline Vandermeulen.
Un manière de donner de l’espoir et un avenir à notre démocratie. Ce qui ne laisserait pas indifférents les politiciens à l’écoute des jeunes qui prendront un jour le relais.