La Fondation Nicolaï vient en aide financière aux Aubelois apprentis ayant terminé et réussi leur contrat d’apprentissage ainsi qu’aux étudiants ayant fini un cycle complet d’études professionnelles. Mais elle manque clairement de visibilité.
Sa mission est d’apporter une aide financière aux jeunes Aubelois apprentis qui ont fini un cycle d'étude professionnelle/technique ou un cycle d’apprentissage dans le but d'apprendre un métier manuel ou technique ainsi qu’aux étudiants ayant fini une formation de gestion de base avant de se lancer dans une activité artisanale ou commerciale. Mais force est de reconnaître que la Fondation Nicolaï est trop méconnue.
Cette fondation a vu le jour en 1849 (!) sur la base d’un testament rédigé par Madame Joséphine Nicolaï dans lequel elle indiquait léguer une partie de ses biens aux pauvres de la commune. Elle avait toutefois poser une condition : fonder une maison de travail pour des enfants pauvres sous la direction d’une corporation religieuse. Avec les changements de législation qui ont suivi depuis l’Indépendance de la Belgique, la Fondation est aujourd’hui sous la compétence de l'administration communale d'Aubel. Mais le but poursuivi est resté le même. Et chaque année, des primes sont remises aux étudiants ayant fait des études professionnelles.
2023, une année difficile
Mais selon son président François Dumont, la Fondation manque de visibilité et regrette que plus de jeunes ne puissent pas profiter de la prime de 250 € qui leur est proposée. « Via des formations par exemple, ou une visite des locaux de Technifutur, on aimerait les orienter vers des métiers manuels », a-t-il expliqué hier au soir au conseil communal.
Les élus ont approuvé à l’unanimité les comptes 2023 de la Fondation Nicolaï. Ils se clôturent avec un mali de 30 621 €. Le budget 2024 laisse apparaître un boni de 9.447 €. « 2023 a été une année difficile pour la Fondation. Avec l’accomplissement des travaux de remise à neuf dans les deux appartements (Place de la Victoire). L’un d’eux est loué via l’agence immobilière sociale alors que la prairie est toujours louée comme fermage. Le projet photovoltaïque, lui, avance lentement », explique encore François Dumont.