Le budget 2020 de la commune d’Aubel a été approuvé hier soir par la majorité Aubel Demain (l’opposition s’est abstenue). Les deux principales taxes sont inchangées : 7,7% à l’impôt des personnes physiques (IPP) et 2 500 centimes additionnels au précompte immobilier (PI). C’est en matière de travaux que d’importantes décisions ont été prises avec la construction commune du nouveau bureau de police et l’extension du CPAS dès 2020. Ce chantier de 400 000 € (subsides 163 000 €) viendra compléter le chantier du nouvel espace culturel. « Du côté des voiries agricoles, le dossier de subvention a été introduit et les travaux sont budgétés pour l’amélioration des voiries Plattendriesch et Birven. Au niveau des travaux en général, l’accent sera mis sur l’entretien des bâtiments publics, des voiries et du domaine public », explique l’échevin des Travaux Francis Geron.
Aubel paye trop pour sa police
Si l’intervention prévue pour le CPAS est maintenue à 382.452 €, soit environ 90 € par habitant, la contribution au niveau de la Zone de Police augmente à nouveau cette année pour arriver à 463.610 €, ce qui équivaut à 109 € par habitant. Ce coût par habitant maintient Aubel en tant que plus gros contributeur de la Zone de Police. Une situation qui, avec le départ de l’antenne vers Plombières, ne se justifie plus, selon la majorité qui, par la vboix de son Bourgmestre, va demander une révision de la clé de répartition des dotations pour l’année 2020. Les services de secours augmentent également à hauteur de 154.893 €, soit un peu plus de 36 € par habitant.
L’abattoir, fer de lance économique
Après un début d’année tonitruant en 2019, avec plus de 1000 abattages par semaine, puis un retour progressif à une moyenne de 600 têtes hebdomadaires, « la cadence apparaît mieux adaptée à la capacité technique effective de l’abattoir communal. C’est sur base du mois de référence de septembre 2019 (600 têtes abattues) qu’a été établi le budget 2020. Un abattoir qui continue à jouer son rôle d’acteur clé du zoning viande aubelois », a expliqué l’échevin des Finances Benioît Dorthu.
En matière d’urbanisme, le projet immobilier Mertens, qui a fortement évolué par rapport aux premières esquisses, devrait voir le jour en 2020. Il s’agit ici de la construction d’un immeuble de 24 appartements à rue et de 6 maisons d’habitations unifamiliales en zone arrière, sans oublier l’aménagement des accès et abords. « L’appel à projet touchant à la zone Gendarmerie a lui aussi avancé. Le permis d’urbanisme devrait être introduit à la mi-2020. Quant à la ZACC dite de la Driesch 2, l’étude d’incidence est terminée et doit encore être introduite dans le Rapport urbanistique et environnemental », explique l’échevin Francis Geron.