Elle a été élue avec 382 voix contre 276 pour Véronique Bonni. Valérie Dejardin est ainsi devenue la première femme à la tête de la fédération verviétoise du Parti Socialiste. Un résultat qui signifie beaucoup pour elle. « Cela montre un certain esprit d’ouverture. Mais autant Véronique que moi, nous avons des compétences et une façon de gérer les choses positives. Pour l’image du parti c’est effectivement positif », explique Valérie Dejardin, la nouvelle présidente de la Fédération verviétoise du PS.
Le PS trop longtemps déchiré ces derniers mois à Verviers en a pris un coup. Mais derrière tout ce chaos, d’autres communes se portent bien et elle compte les pousser encore plus l’avant. « Je pense qu’il faut être positif car au-delà de Verviers, il y a 19 communes où des mandataires et militant font des actions positives chaque jour et il faut travailler pour mettre en valeur ce travail et montrer que des mandataires travaillent quotidiennement à améliorer le bien-être des citoyens et que des militants sont aussi là pour travailler bénévolement à améliorer ce quotidien aussi »
Il ne lui en reste pas moi de gros défis à relever avec une date butoir, celle des élections 2024 où tout va se jouer.
« Il va falloir rassembler, rassembler les militants, les mandataires. On doit travailler ensemble. Il va falloir créer un projet pour les citoyens. On doit étudier des thématiques chères au Ps mais aussi d’autres thématiques qui ne sont pas spécialement étiquetées PS, je pense à la sécurité, la mobilité, le climat. Il faudra une fédération unie et transparente », ajoute encore la bourgmestre de Limbourg.
Aujourd’hui, elle l’affirme, le PS Verviétois ne sera plus clivant. Et le citoyen de retour au cœur même des débats.