Le PTB a de?posé une plainte officielle aupre?s du ministre des Pouvoirs locaux Christophe Collignon (PS) en lui demandant de mener une enque?te sur des accusations de corruption de?voile?es par la bourgmestre de Verviers Muriel Targnion et portant sur l’e?chevin de l’urbanisme Freddy Breuwer (MR).
Le 28 juin, en confe?rence de presse, la bourgmestre de Verviers relatait l’accusation faite par son pre?sident de CPAS Hasan Aydin a? l’encontre de l’e?chevin MR qui, selon lui, recevrait des dessous de tables de promoteurs immobiliers.
« Depuis le de?but de ce qui est devenu la saga de la majorite? a? Verviers, une se?rie d’accusations allant du copinage a? la corruption sont sorties dans le de?bat public, observe le chef de groupe PTB vervie?tois Laszlo Schonbrodt. Mais pour nous, cette premie?re est particulie?rement grave car elle e?mane d’un membre du Colle?ge communal. Elle est rendue publique par la bourgmestre et parle ni plus ni moins de dessous de table. On ne peut ignorer une telle accusation ».
Le 22 fe?vrier, le PTB avait demande? la re?union de la commission de de?ontologie communale sur le sujet mais MR, cdH, Nouveau Verviers et PS, tant les exclus emmene?s par Muriel Targnion que le groupe officiel dirige? par Malik Ben Achour, ont rejete? cette demande (le groupe Ecolo s’est abstenu).
« Le refus de re?unir la commission de de?ontologie est incompre?hensible, poursuit le conseiller PTB. Si une question de corruption ne suffit pas a? la re?unir, on ne voit pas bien ce qu’il faudrait de plus. Cela montre a? quel point l’entre-soi en politique est proble?matique. Ce sont des conseillers qui doivent de?cider du contro?le des conseillers et du coup rien n’est fait. Voila? pourquoi nous nous tournons maintenant vers la tutelle. »
Lors de la dernie?re se?ance de la commission wallonne des pouvoirs locaux, le de?pute? PTB vervie?tois Samuel Nemes a interroge? le ministre Collignon a? ce sujet. « Nous sommes contents de voir que le ministre reconnai?t la gravite? du sujet, note Samuel Nemes. Pour nous, dans tous les cas, cette affaire est grave car, soit les propos sont faux et on ne peut accepter que de telles accusations soient jete?es de la sorte dans le de?bat public. Soit elles sont vraies et en aucun cas des pratiques de corruption ne peuvent rester impunies".