À Verviers, depuis le conseil communal extraordinaire du 14 avril qui avait été demandé pour retirer la "motion Istasse", certains affirment que Malik Ben Achour n’a pas les sept signatures dont il a besoin dans son parti.
Lors de ce conseil Malik Ben Achour avait demandé le report du vote pour le retrait de la motion. La raison qu’il avançait était la suivante: "Car à cause des nombreuses absences dues à ce conseil communal en présentiel, nous n’avons pas assez de personnes favorables au retrait de la motion Istasse." Maxime Degey ajoutera même: "Si le conseil s’était déroulé en virtuel, nous aurions sûrement eu une majorité plus forte. C’est l’état de santé de certains qui fait qu’aujourd’hui, nous ne l’avons pas."
Le problème réel est apparemment plus profond selon nos confrères de la RTBF. Malik Ben Achour leur explique que Chimaine Nangi, Antoine Lukoki, Saïd Naji et Anass Gallas ne le soutiennent pas. Le député fédéral n’aurait donc pas la moitié des signatures nécessaires pour signer le nouveau pacte de majorité. "Ils trahissent le mandat que leur ont donné les instances du PS", selon ses dires.
Antoine Lukoki et Chimaine Nangi ont rencontré ce samedi le président des socialistes verviétois. Lors de cette rencontre, ils auraient donc soutenu qu’ils ne signeraient pas le nouveau pacte, bien que des postes d’échevins les attendaient au sein de cette nouvelle majorité.
"Ma mission, c’était d’essayer de trouver des solutions. On en avait trouvé une, la seule possible, validée par tous les partis partenaires. Je considère que ma mission est terminée, sauf rebondissement ou nouvel élément", explique Malik Ben Achour à la RTBF.
Ce lundi, le conseil communal devra à nouveau se prononcer pour ou contre le retrait de la "motion Istasse". Qu’elle soit annulée ou non, le résultat sera le même, car aucun pacte de majorité ne peut être déposé sans le minimum de 7 signatures au PS. La situation n’est donc pas prête de se régler. (P.J.)