C’est demain soir que la clinique Reine Astrid de Malmedy se prononcera sur le réseau qu’elle souhaite rejoindre : privé ou public. La CSC Services publics demande que l’avis des travailleurs soit pris en compte, un avis clairement en faveur du réseau public.
« Pour la CSC Services publics, il est essentiel que les membres du Conseil d’administration ne se contentent pas de l’avis des seuls médecins pour se prononcer, indique Lina Cloostermans, secrétaire permanente CSC Services publics. Ils doivent aussi entendre la position des ouvriers, des employés et des soignants qui sont 24H/24 au chevet des patients, qui les connaissent bien et sont attentifs à leurs besoins.»
«Nous, les travailleurs, nous voulons rester dans le réseau public pour continuer à rendre un service public, c’est-à-dire un service qui garantit, à la population locale, un accès à des soins de qualité et de proximité à un prix abordable pour tous », explique Philippe Mageren, président de la délégation CSC Services publics à la Clinique Reine Astrid.
Dans un communiqué, la CSC Services publics explique que la Clinique Reine Astrid de Malmedy est le maillon manquant à la chaîne du réseau public. « Rejoindre le réseau du CHU est la garantie, pour les citoyens de l’Est de la province, de pouvoir continuer à avoir accès aux soins de santé publics, étant donné que les autres structures, à savoir la clinique St-Josef de St-Vith et l’hôpital St-Nikolaus d’Eupen, ont fait le choix de rejoindre le réseau privé, insiste Lina Cloostermans. Intégrer le réseau du CHU, c’est aussi pouvoir bénéficier de la technologie de pointe qu’offre un hôpital universitaire, un atout considérable pour le patient. »