Il y a 60 ans, le 6 mai 1961, la Reine Fabiola inaugurait en personne la Clinique Reine Astrid à Malmedy. 6 décennies plus tard, après un changement de nom en 2020, le Centre Hospitalier Reine Astrid poursuit sa profonde mutation en rénovant de nouveaux services médicaux, alors que la pandémie de Covid bouleverse toujours l’organisation de l’hôpital malmédien. Un hôpital qui veut ainsi renforcer son rôle de proximité, au coeur même de la vie de la Cité du Cwarmê.
La tradition hospitalière à Malmedy s’est construite dès la 1ère moitié du 19ème siècle, avec la création du 1er hôpital digne de ce nom en 1825, dans l’ancien couvent des Sépulcrines, grâce à la fondation Steinbach. En 1846 c’est l’hôpital de Bavière dans le quartier Outrelepont qui prend le relais, avant de déménager sur les hauteurs, à la Villa des Roses, sous le nom Hôpital Saint-Joseph jusqu’en 1961.
Une exposition de photos d’époque est visible dans les couloirs de l’accueil ; une grande bâche est aussi bien visible en façade ; alors que la période Covid n’est évidemment pas oubliée, avec des totems trois faces de photos d’Olivier Dejejet qui rend hommage au personnel de l’hôpital qui traverse toujours cette pandémie mondiale, à voir devant l’hôpital.
Aujourd’hui, au CHRAM, ce sont 500 personnes qui y travaillent, de loin le plus gros employeur de la région. Un hôpital de 151 lits agrées, et qui va poursuivre ses investissements, on parle de près de 13 millions dans les 5 prochaines années pour, entre autres, un nouveau bloc opératoire, une nouvelle unité de soins intensifs et aussi l’installation de la tant attendue IRM. Un hôpital intégré au réseau public de la province, mais qui reste résolument tourné vers l’avenir tout en conservant son ancrage local. (O.T.)