Samedi et dimanche, à Dison, comme il y a deux ans, des tourneurs de manivelle ont pris possession des rues et leurs orgues ont fait à nouveau la joie des passants. C’était la deuxième édition de ce festival de musique mécanique.
Le festival disonnais est en quelque sorte le petit frère de celui de Dijon, en France, l’un des plus importants festival international de musique mécanique avec 29 ans d’existence et la participation de plus de 200 orgues et limonaires l’année dernière. C’est à son retour de Dijon que le Disonnais Etienne Dewals, lui-même tourneur de manivelle, a proposé de relever le défi aux autres membres de l’Amicale + de 50 Dison de Enéo, le mouvement social des aînés.
Et cette passion qui anime les tourneurs de manivelles les amène parfois aussi à fabriquer eux-mêmes leurs instruments et à écrire leurs partitions.
Etre un jeune festival a aussi des avantages comme celui d’avoir des spectateurs plus attentifs.
Si, samedi, le public était plus clairsemé , dimanche, les rues de Dison vibraient d’animation. Un maître-mot pour ces deux jours : la convivialité.
(B. Lousberg)