Presque deux mois après les inondations, de nombreuses personnes sinistrées n’ont toujours pas trouvé de solution durable pour se reloger. La question du relogement, c’est l’un des défis majeurs du Gouvernement wallon qui doit trouver des solutions pour les personnes sinistrées. Mais sans les déraciner.
Deux mois après les inondations dans la vallée de la Vesdre, les stigmates de la catastrophe sont encore bien visibles en Pré Javais. Le Ministre wallon du Logement Christophe Collignon a pu s’en rendre compte en arpentant les rues de ce quartier sinistré de Verviers…
Devant sa maison dévastée, Elisabeth, 91 ans, garde le moral. Elle vit dans ce quartier depuis 70 ans. « J’ai vu la guerre, dit-elle, mais pas ça… »
Comme Elisabeth, de nombreux habitants ont tout perdu mais sont attachés à leur quartier. Et veulent y rester. Les déraciner contre leur gré apparaît de moins en moins comme la solution à suivre. " On doit pouvoir aider à reconstruire dans de bonnes conditions tout en prenan tdes précautions. Mais on ne doit pas perdre de vue qu’il y aura des choses à améliorer en curant mieux les ruisseaux par exemple. Mais on ne peut pas désertifier les villes et les quartiers. Il va donc falloir donner les moyens pour reconstruire et sans doute s’adapter. Même si l’on sait que des immeubles ne résisteront pas ", explique Christophe Collignon, Ministre wallon du Logement.
Le bénévolat salué
De rencontres en rencontres, le Ministre Collignon a pu mesurer le travail colossal qui l’attend. Les défis sont immenses. La question de la reconstruction est dans tous les esprits. " On ne peut pas laisser des quartiers de villes dans cet état. Le gouvernement wallon sera aux côtés des villes et des sinistrés pour apporter le différentiel. Les assurances iront jusqu’à leur plafond mais pas plus loin. Le gouvernement wallon prendra le différentiel..." assure le Ministre Christophe Collignon
Devant l’église Saint-Remacle, l’armée et la Croix-Rouge assurent la distribution des repas aux sinistrés qui viennent les chercher. Ici, les bénévoles sont toujours là aussi. La reconnaissance de l’action bénévole est saluée par tous depuis le premier jour de la catastrophe. Leur contribution permet aujourd’hui au quartier de Pré Javais de se relever. (Manu Yvens)