À l'approche de la Toussaint, la fréquentation dans les cimetières augmente. Derrière ces lieux de recueillement se cache le travail discret et dévoué de personnes comme Véronique. Cette Stembertoise nettoie et fleurit les tombes. Un service apprécié notamment par de nombreuses personnes âgées qui ne peuvent plus entretenir elles-mêmes les sépultures.
De cimetières en cimetières, avec son matériel et son huile de coude, Véronique Fayen s'occupe de nettoyer des sépultures à la demande des familles. A l'approche de la Toussaint, c'est le rush. Pour redonner son lustre à une tombe, Véronique travaille une heure, ne négligeant aucun détail. "Pour moi, c'est un respect aux personnes disparues. Il faut que le monument soit entretenu. Certaines familles ne peuvent pas se déplacer ou n'ont plus de proches pour entretenir les tombes. C’est là que j'interviens", explique la Stembertoise.
Véronique a lancé son activité en 2001. Une activité qu'elle exerce en plus de son travail d'horticultrice. "J'ai l'habitude de travailler seule. Ici (au cimetière, ndlr), au moins, je ne suis pas embêté", sourit-elle.
Pour Véronique, nettoyer les tombes n'est pas simplement un travail, c'est devenu au fil des années une vocation. "Comme j'ai produit les fleurs, c'est bien de pouvoir les planter soi-même après. C'est un tout. Puis j'aime l'ambiance de la Toussaint. Voir toutes ces fleurs sur les tombes, c'est beau", confie-t-elle.
Depuis début octobre, Véronique a remis en état une cinquantaine de tombes. Un coup de propre essentiel au service de la mémoire et du respect des défunts.