En février dernier, la rénovation et la démolition partielle de l’ancienne maison communale de Sart avaient été acceptées au Conseil Communal de Jalhay. Les travaux conséquents devaient prendre deux ans et débuter en octobre. Une partie des riverains a cependant lancé une pétition pour montrer son désaccord sur certaines décisions prises et pour avoir des réponses aux nombreuses questions.
Des citoyens inquiets
Cette ancienne maison communale est le symbole du village et évidemment un lieu rempli de souvenirs. La pétition compte déjà plus de 300 signatures et a été envoyée à la commune. "On ne comprend pas le fait qu’il y ait besoin d’une démolition pour remettre un bâtiment au goût du jour. Le pignon de la maison communale va être refait en crépi blanc. C’est l’entrée principale du village et la jonction des matériaux n’est pas heureuse surtout qu’on demande aux privés de ne pas utiliser de crépi blanc" s’inquiète Anne Fransolet, riveraine.
Avec ces travaux, la vie sociale de Sart est menacée selon ce groupe de riverains. La fermeture des routes principales va causer du tort à l’ensemble des événements du village. Pour Amélie qui habite juste à côté, les travaux préféreraient fortement de chambouler son quotidien. "Les problématiques pour moi vont être les vibrations liées aux transformations et aux démolitions. Ma maison a déjà failli s’effondrer en 1986 suite à des travaux faits sur cette maison. Peut-être que je vais devoir déménager et nous n’avons pas été prévenus ni moi ni mon propriétaire. Ça me laisse un court laps de temps pour engager les démarches de déménagement et de trouver autre chose."
En manque de réponses
La commune n’a pas souhaité s’exprimer pour l’instant avant d’avoir pris pleinement connaissance de cette pétition. La parole lui sera donnée plus tard si elle le souhaite. Les riverains également n’ont pas reçu les réponses qu’ils espéraient. "Pour le moment, j’ai envoyé un mail aux trois partis qui font partie du conseil communal. J’ai eu des retours des deux partis de l’opposition mais pas encore de la majorité. J’ai proposé de faire une interpellation au conseil communal du mois d’avril si on n’a pas de proposition de rencontre" explique Anne Fransolet.
Ces riverains tiennent à le souligner. Ils ne sont pas contre les travaux et les estimés nécessaires pour améliorer l’isolement du bâtiment ou pour faciliter l’accès aux PMR par exemple. Ce qu’ils reprochent, c’est, avant tout, un manque de communication au sein de la commune.