25 mois de prison pour avoir porté des coups à un voisin

Le 7 avril dernier, la police de la zone Vesdre est avertie par deux témoins directs d’une bagarre entre deux toxicomanes notoires en plein centre ville de Verviers, Pont aux Lions.

La chose est assez rare que pour être signalée : une dame de 55 ans est actuellement en prison et est poursuivie devant le tribunal correctionnel pour maltraitances, harcèlement, destruction mobilière etc. à l’égard de… son mari ! Il faut dire que ce dernier a 80 ans, et à ce titre est considéré comme personne vulnérable. Ce n’est d’ailleurs pas lui qui a porté l’affaire devant la justice, mais sa famille. Elle risque 2 ans de prison.

À 30 ans, Max (prénom d’emprunt) était poursuivi pour diverses maltraitances dont se plaignent pas moins de quatre de ses ex-compagnes.

On se souviendra de cette fameuse affaire où un couple était accusé de viol, torture, séquestration pendant trois jours dans une cave, traitements dégradants, tentative de mariage forcé, coups et blessures, tentative d’étranglement, tout cela sur leur fille âgée de 15 ans ! C’étaient les terribles accusations portées à l’égard d’un couple de réfugiés syriens devant le tribunal correctionnel de Verviers. S’ils niaient, cela  n’avait pas empêché le ministère public de réclamer 5 et 4 ans de prison. Mais contre toute attente, le tribunal avait estimé qu’il pouvait y avoir un doute dans cette histoire, et avait donc acquitté les prévenus. Mais le Parquet a fait appel de cette décision surprenante.

Trois hommes ont comparu devant le tribunal correctionnel, accusés d’avoir commis des abus sexuels sur une même victime, Alexandra (nom d’emprunt), âgée de 23 ans au début des faits incriminés.

C’est encore une fois une histoire effroyable qui s’est étalée devant le tribunal correctionnel au cours d’un procès pesant et long (près de 5 heures) qui met en cause un homme de 50 ans et son épouse de 39 ans pour des faits inqualifiables sur deux sœurs de celle-ci, à l’époque encore mineures ! Des faits terribles qui auraient duré 10 ans, et qui pourraient leur valoir 12 et 9 ans de prison !

Encore une affaire inquiétante jugée par le tribunal correctionnel. Elle concernait un homme de 29 ans, accusé d’attouchements, dont certains qualifiés de viol, sur quatre très jeunes enfants, dont trois neveux et nièces, et même son propre fils âgé à peine de 4 ans. S’il niait tout en bloc, il risquait quand même six ans de prison ferme. La sentence finale est cependant beaucoup moins lourde : 4 ans de prison, certes, mais un seul ferme, les trois autres avec sursis.

Léo (prénom d’emprunt) 61 ans, était accusé devant le tribunal correctionnel du viol de sa propre épouse Maria (idem) 59 ans. Un viol pas banal cependant, car c’est sous la menace d’une carabine qu’il l’a obligée à des actes contraire à sa volonté. S’il reconnaissait s’être mal conduit, il niait pourtant que le viol se soit effectivement produit. Ce qui n’empêche pas le ministère public de réclamer 5 ans de prison. Ce qui avait suscité une réaction surprenante de l’intéressé, qui écope finalement de 4 ans de prison ferme.

Deux hommes qui se prétendaient amis en sont venus aux mains après une nuit de débauche, au point que la dispute a dégénéré en une rixe à coups de couteaux, sans blessures graves cependant. Poursuivis tous les deux devant le tribunal correctionnel, ils risquaient un an de prison. Mais l’un d’eux a réussi à convaincre le juge de sa volonté de sortir de sa vie de débauche, et s’en tire avec une simple peine de probation, tandis que l’autre écope d’un an de prison ferme.

En Communauté germanophone, on ne lésine pas avec la légalité électorale, même si le territoire plus réduit de la juridiction permet des poursuites judiciaires plus serrées.

Un Verviétois d’une quarantaine d’années est poursuivi devant le tribunal correctionnel pour avoir donné des coups à son oncle et à sa mère, des personnes vulnérables selon la loi en raison de leur âge. Ce n’est pas la première fois qu’il comparaît devant un tribunal, puisqu’il a déjà été condamné 12 fois, essentiellement pour des questions d’alcool au volant !

Le 6 septembre dernier, André, un homme d’une quarantaine d’années, bénéficie d’un congé de sortie de la prison où il séjournai en purgeant une partie des 15 condamnations dont il avait écopé précédemment afin de préparer sa sortie en se cherchant un appartement.

Un Verviétois de 36 ans, déjà doté s’un lourd passé judiciaire, a obtenu la clémence du tribunal correctionnel sous forme d’un sursis probatoire pour les 20 mois de prison dont il a écopé pour harcèlement, menaces de mort, coups et blessures. « Une toute dernière chance à saisir » a dit le tribunal.