Jean-Claude (prénom d’emprunt) 33 ans, de Verviers a formé un couple avec Nathalie (idem) pendant plusieurs années, un couple où les disputes étaient nombreuses, au point qu’ils finissent par se séparer en avril 22.
Mais le 20 septembre, il revient à la charge, ce qui se termine par une nouvelle dispute et un pugilat, au cours du quel l’homme aurait étranglé Nathalie, l’aurait jetée au sol et violée digitalement. C’est du moins ce que déclare Nathalie dans la plainte qu’elle dépose peu après les faits, ce qui vaut à Jean Claude de comparaître devant le tribunal correctionnel pour viol, coups et blessures, et harcèlement. Mais ce dernier minimise les déclarations de son ex. « Pour moi, Nathalie reste la femme de ma vie. Mais notre rencontre a tourné en dispute puis en échauffourée réciproque. Mais comme c’était déjà souvent arrivé par le passé, nos disputes te terminaient par une relation sexuelle. Je n’avais aucune intention de la violer, mais plutôt de provoquer son envie. Je ne l’ai pas pénétrée, mais juste effleurée au niveau du sexe. »
L’ennui pour lui, c’est que des témoins le décrivent comme quelqu’un de fort jaloux, et que l’un d’entre eux l’a déjà vu dans une scène de violences où il avait porté ses mains à la gorge. Et que Nathalie déclare avoir saigné, ce qui est confirmé par des tâches de sang sur ses vêtements. Par contre, la mère du prévenu a déclaré l’avoir vu le lendemain de la scène plein de griffes, et que ce n’était pas la première fois. S’il n’avait pas porté plainte, c’est parce qu’il aimait Nathalie.
Sa version n’a guère convaincu le ministère public, pour qui l’absence de consentement de Nathalie était manifeste Il réclamait trois ans de prison. Peine finalement octroyée par le tribunal, guère convaincu lui non plus, mais assortie d’un sursis probatoire.