Elle accuse son amant de viols, de traitement dégradant, et d’extorsion !

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Dison : un tyran domestique risque 2 ans de prison ferme !

C’est une histoire qui aurait pu susciter l’intérêt d’un auteur de vaudeville, mais qui auparavant intéresse la justice via le tribunal correctionnel de Verviers où un couple est mis en joue par la maîtresse éjectée par son amant.

Coups et blessures, viols, traitements dégradants, harcèlement, extorsion de fonds, mise sous emprise, sont des choses dont cette femme accuse son ex-amant. Avec à la clef un procès qui a dû être interrompu pour permettre quelques éclaircissements.

 

Michael, 46 ans, et Véronique, 44 ans (prénoms d’emprunt) sont en couple depuis une vingtaine d’années, un couple qui comme beaucoup  d’autres connaît des hauts et des bas. Ce qui explique que Michael ait eu une liaison avec une femme que nous appellerons Corinne pendant 10 mois. Une relation qui s’avérera toxique. « Nous nous étions pourtant mis d’accord dès le début sur le fait que ce n’était qu’un simple plan cul, à l’exclusion de tout sentiment » explique Michaël au tribunal. Leur liaison a pris fin le 30 juillet 2021, après une dispute en voiture au cours de laquelle Michael aurait porté des coups à Corinne. « Elle a arraché la clef de contact alors que je roulais, j’ai eu un geste pour la reprendre et je l’ai touchée à la lèvre, c’est tout » dit-il. Et sa blessure à l’arcade sourcilière, qui a quand même nécessité 7 points de suture, alors ? « Elle m’en accuse, mais elle a reconnu plus tard qu’elle s’était occasionné ça lors d’une chute à vélo ».

 

En fait, le ministère public n’aurait que ça à reprocher à Michael. Mais il y a aussi sur la table des accusations par voie de citation directe de la part de Corinne, qui l’accuse de relations sexuelles violentes non consenties et d’extorsions de fonds, quelque 6.200 euros, en usant de son emprise sur elle. Des faits qualifiés de crime par le code pénal, mais dont les poursuites ne sont pas du ressort de particulier, mais du seul ministère public, et sont donc irrecevables pour le tribunal. Et qui se sont transformés en atteinte à l’intégrité sexuelle et escroquerie de la part de la partie civile.

 

«Je n’ai jamais été violent avec elle, je rappelle que notre relation était basée sur des actes sexuels consentis. Quant à l’aspect financier, nous étions sur un plan d’égalité. Elle prétend que j’exigeais de l’argent en compensation du temps passé avec elle et donc un manque à gagner, mais en vérité, j’étais déjà en incapacité de travail à ce moment. » Reste le harcèlement dont elle se plaint également, parlant de débarquement chez elle, de sms ou de coups de fil alors qu’il y avait interdiction de contact entre les parties. « Ce n’était rien de méchant. Mais comme la rumeur circulait qu’elle était enceinte, j’ai voulu avoir confirmation. »

 

Sa compagne Véronique est elle aussi poursuivie pour harcèlement,. « J’ai appris la tromperie de Michael suite aux faits du 30 juillet. J’ai voulu avoir une explication de la part de Corinne, que je connaissais mais qui se refusait à tout contact avec moi. Ce n’était pas du harcèlement. Il faut me comprendre ». Là-dessus, le procès a été interrompu et remis à une date ultérieure pour permettre aux parties de s’échanger des documents.


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