A Aubel, le terrain de la Driesch 2 attire tous les regards. Surtout ceux de promoteurs immobiliers qui ont applaudi l’adoption du Schéma d’Orientation Locale (SOL) voici un an. Une centaine de logements pourraient être construits, dont 75 par Batico d’ici 2026.
Ouverte le 12 février dernier, l’enquête publique se clôture ce mercredi. Elle doit aboutir au permis d’urbanisme. Mais quelques questions toujours en suspens ont été relayées hier soir en fin de conseil communal par l’élu Joël Jacob du groupe Aubel Citoyen.
Bureau impartial et indépendant
« On peut s’étonner que l’étude d’incidence a été financée par l’entreprise Batico elle-même. Quelle est l’indépendance de cette étude d’incidence ? » a-t-il demandé. L’échevin des Travaux Francis Geron (Aubel Demain) s’est voulu rassurant en rappelant que le bureau d’études désigné est effectivement rémunéré par le promoteur. « Mais celui-ci est tenu à un devoir de réserve et a obtenu un agrément de l’administration. On ne peut pas mettre en doute une étude faite par un bureau agréé ».
Une autre inquiétude relayée concerne des investissements au niveau des eaux claires et des eaux usées en dehors du lotissement. « Qui va en assurer la charge ? » a demandé le conseiller Joël Jacob. La mise en ordre du réseau actuel qui pose problème pourrait être prise en charge par la commune. « 4 points noirs ont été constatés au niveau de la Driesch 1. Mais on ne peut pas imposer au promoteur de les réparer », a répondu l’échevin des Travaux.
Une autre question concernait le bassin d’orage. « Il est même surdimensionné » a voulu rassurer le président du conseil Frédéric Debouny. « La seule crainte soulevée par le bureau d’étude, c’est la situation en aval qui doit être prise en charge par l’AIDE. Avec calculs à l’appui ».
D’autres interrogations concernaient encore les voiries, les trottoirs et encore les citernes d’eau de pluie privatisées. Attendu depuis une vingtaine d’années, le dossier de la Driesch 2 suit donc son cours à Aubel. Mais son aboutissement n’a jamais été aussi proche.