Plusieurs perturbations étaient à craindre ce lundi du côté de B-post, mais aussi des transports publics. La cause? Une action, ou plutôt de multiples actions menées par la FGTB partout en Wallonie. À Verviers, ils étaient plus de 500 à se rassembler pour dénoncer les règles d’austérité budgétaire prises à l’échelle européenne. La santé, les transports publics et la justice faisaient partie des grands thèmes de la manifestation.
550 militants de la FGTB se sont rassemblés ce matin devant la nouvelle polyclinique du CHRV sur le site de Crescend’Eau. Ensemble, ils comptaient bien sensibiliser les citoyens, mais aussi les politiques locaux aux nouvelles règles européennes d’austérité. « On l'a déjà fait au niveau fédéral, avec la FGTB à Bruxelles au mois de mars, avant que le Parlement européen ne prenne la décision de restaurer les politiques d’austérité. En fait, c'est le traité de Maastricht, c'est 3 % de déficit budgétaire, 60 % de dette maximale. Cela va imposer à la Belgique, d'ici cinq ans, un effort de 30 milliards par an. 30 milliards, ça représente 10 % des dépenses de l'État. C'est gigantesque, c'est énorme. On veut, avant les élections, prévenir le monde politique que les travailleurs, qui ont déjà connu toutes les périodes d'austérité depuis les années 90, ne passeront plus à la caisse et ne paieront plus », lance Daniel Richard, le secrétaire régional interprofessionnel FGTB Verviers-Ostbelgien
Pour la FGTB, d’autres ressources existent, comme les revenus du capital, mais aussi patrimonial et au niveau des entreprises.
D’autres actions ont également eu lieu en Wallonie et toutes menées par la FGTB qui se disait surprise de ne pas être suivie par les autres forces syndicales.