Dessin, ébénisterie, gravure, sculpture et bien d’autres cours font la renommée de l’Académie des Beaux-Arts de Verviers. Malheureusement, l’école vieillit mal et commence à rencontrer des problèmes de vétusté.
Une situation qui inquiète les élèves et les professeurs. "Pour ce qui est de l’ébénisterie, c’est très bien. Le dessin et les cours d’Histoire aussi. Mais il y a des pièces avec des soucis d’infiltration d’humidité, de plafonnage qui tombe. Il y a un besoin de rafraîchissement et de rénovation. La peur des étudiants serait de se retrouver sans local durant de longs travaux, peu ou mal préparés. On a besoin de faits, d’un agenda, et d’une vision de ce qu’il va se passer", ’explique Brice Cornet, élève à l’Académie des Beaux-Arts.
Du côté de l’Académie, on tient à rassurer. Une étude de stabilité a été réalisée et tout est mis en place pour assurer la sécurité des élèves. "La Ville a mis en place des étançons par précaution. C’est une mesure préventive pour ne pas que le bâtiment continue de se délabrer. Un atelier a été fermé par précaution. Tout le monde a œuvré pour nos journées portes ouvertes de ce week-end. Venez, bienvenue, ne soyez pas effrayé", explique Anne-Sylvie Primo, directrice de l’Académie des Beaux-Arts de Verviers.
La Ville tient également à rassurer l’école et les élèves. Des premiers travaux de rénovation sont programmés cet été pour réparer les dégâts urgents en attendant un relifting complet d’ici quelques années. "Nous effectuerons dès le début de l’été, pour ne pas embêter les cours, les travaux au niveau de la corniche pour les problèmes d’infiltration d’eau. On espère que dès la rentrée scolaire de septembre tout soit réglé. Lorsque le conservatoire a été repris dans le PIE, le verre était à moitié rempli. Mon objectif est que pour le 3e appel à projet qui sera validé prochainement par le collège communal, l’Académie et l’Espace du Cercle des Beaux-Arts soient vraiment repris pour qu’on puisse y apporter un relifting. Des projets sont esquissés avec le PO, la directrice. On espère vraiment que le PO et la Fédération Wallonie-Bruxelles entendront nos appels et pourront soutenir ce dossier", explique Antoine Lukoki, échevin de l’Enseignement Artistique.
La Ville espère que ces grands travaux pourront commencer d’ici 4 ans. Cela permettrait d’ouvrir de nouvelles classes, avec par exemple de la poterie et de l’illustration. L’école serait aussi totalement accessible aux personnes à mobilité réduite.