Avec près de 150.000 spectateurs attendus en 4 jours de Francofolies, la sécurité est évidemment extrêmement importante. Jusqu’au feu vert officiel, et donc l’ouverture des portes ce mercredi à 14h00, les pompiers inspectent chaque scène, chaque stand, chaque lieu de rassemblements, pour prévenir les drames. Tout est pris en compte, la capacité des lieux, les accès et les sorties, mais aussi les installations électrique, au gaz, etc. Un gros travail de prévention indispensable pour vivre un festival en toute sécurité.
La grosse machine des Francos est prête à se mettre en route. Mais pas question de faire tout et n’importe quoi, encore moins au niveau sécurité. Et cela fait déjà plusieurs mois que les organisateurs et les pompiers travaillent de concert. « Ca fait 3 mois déjà qu’on travaille sur plan avec les organisateurs et la Ville. Ici, maintenant, on contrôle les capacités des lieux, les accès, les sorties, mais aussi la stabilité des scènes, ou encore les stands », explique sur place Pascal Decerf, capitaine à la zone de secours Vesdre, Hoëgne & Plateau et coordinateur de la planification d’urgence. Ce pompier préventionniste coordonne ici une équipe qui sillonne tout le site, du bar de la scène Bonsai, aux espaces VIP au Casino. « On contrôle les installations électriques, les raccordements aux gaz, etc. »
Une mission essentielle pour la bonne marche du festival. Un vrai travail de l’ombre. « On a l’habitude de voir les pompiers en intervention sur un incendie ou un accident, mais ici c’est vraiment une mission de l’ombre, essentielle aussi, non seulement pour contrôler mais aussi prévenir les risques », intervient Quentin Grégoire, commandant de la zone Vesdre, Hoëgne & Plateau. Les pompiers qui gèreront, à distance, avec d’autres disciplines (police, Planu de la Ville, médical) grâce à un poste de commandement situé à quelques mètres de la scène Pierre Rapsat, où tout est sous surveillance vidéo, pour contrôler l’afflux des spectateurs, les mouvements de foule, mais aussi d’autres données comme la météo, la présence de nids de guêpes, etc. Un vrai travail de sécurité, pour tous, festivaliers, organisateurs, équipes techniques, badauds et Spadois. (O.T.)