Le projet de village de vacances au lieu-dit Petit Spay(*), à Trois-Ponts, pourra peut-être voir le jour. Hier soir, le conseil communal a approuvé le RUE, rapport urbanistique et environnemental, qui établit le cadre pour la future implantation de ce village de vacances en bord d’Amblève. Cela fait plus de 30 ans qu’un dossier est sur la table, mais là ça avance, donc. Le projet prévoit quand même 200 maisons sur un site de 9 hectares.
"Le dossier initial date de 1989, il a connun plusieurs versions. Mais ici, après 5 ans d’études sur ce rapport urbanistaique et environnemental, le conseil communal l’a approuvé, à l’unanimité", souligne le bourgmestre Francis Bairin. En ajoutant qu’il y a des contraintes urbanistiques et environnementales pour le futur projet.
"Le promoteur devra se soumettre à plusieurs obligations, comme intégrer les maisons dans l’environnement, à flanc de colline. Préserver les caves de l’ancien château. Il n’y aura pas de piscine ou de terrains de tennis, nous estimons que les futurs vacanciers devront utiliser les infrastructres communales. Nous avons quand même accorder l’installation d’une supérette sur le site. Mais tout mis l’un dans l’autre, c’est une bonne chose pour la commune de Trois-Ponts", ajoute le bourgmestre.
Pendant la grande saison estivale, ce sont plus de 1.000 personnes en tout qui vivront sur le site, dans les 200 logements prévus plus le personnel. "Ca fait du monde, oui, mais tout est prévu dans le dossier du RUE pour les évacuations des eaux, la mobilité, etc."
Mais si c’est une étape administrative qui est franchie ici, les pelleteuses ne devraient pas entrer en action rapidement. Après le RUE, le promoteur, Immo Trois-Ponts, un nom derrière lequel se trouve un groupe hollandais qui semble avoir la maîtrise dans ce type de dossier de gros villages.
(*) "Petit Spay" comme l’usage le veut à Trois-Ponts, ou "Petit Spai" comme dans les documents administratifs.