Plus de 500 églises ont encore ouvert à nouveau grand leurs portes ce week-end chez nous, en Belgique, au Luxembourg et dans l’est de la France.
"Le Conseil de fabrique de Becco a trouvé que c’était un moment important pour ouvrir un peu plus les portes que d’habitude, elles sont ouvertes toute l’année, spécialement ce week-end ci, c’est important parce que l’on sait qu’il y a des personnes qui circulent et qu’une église fermée, il n’y a rien de plus triste, et qu’il y a tellement de personnes qui entrent dans une église et qui vivent des émotions", explique Anne-Elisabeth Neve, sacristine.
Cette année, l’association Eglises ouvertes invitait en effet à "vivre ses émotions". A Becco, où l’on avait eu la bonne idée de programmer une chorale de Jalhay, personne ne les a retenues.
"Oh, les émotions, par le chant il y en a beaucoup qui passent. Dans une église, on passe par toutes les émotions de la vie: il y a le baptême, le mariage et bien sûr, malheureusement, les enterrements, et le chant accompagne à merveille tous ces étapes de la vie et suscite des émotions", explique Isabelle Lamblotte, cheffe de choeur.
Quand les portes des église sont ouvertes, c’est un large public qui en profite pour découvrir les lieux.
Rendre vie aux édifices religieux, ouvrir leurs portes à tous, pour mettre en valeur leur histoire, leurs trésors artistiques et encourager leur réappropriation par la collectivité, voilà le projet du réseau Eglises ouvertes.
Et puis, durant ce week-end caniculaire, ces églises ouvertes à tous vents étaient aussi autant de havres de fraîcheur.
(B. Lousberg)